L’IMANOR met en place un nouveau label pour la maîtrise des risques sanitaires liées à la propagation d’agents infecteux et au Covid-19

L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) vient de mettre en place un référentiel sur les bonnes pratiques sanitaires pour la reprise et la continuité des activités afin d’accompagner l’entreprise marocaine dans la maîtrise des risques sanitaires liés à la propagation d’agents infectieux en général et au COVID-19 en particulier.

Ce nouveau label, baptisé “TAHSSINE”, intègre l’ensemble des éléments de prévention décrits dans le protocole établi conjointement par le Ministère chargé de l’Industrie et du Commerce et le Ministère chargé du Travail pour la gestion du risque de contamination au Covid-19 dans les lieux de travail, complété par des dispositions de management permettant de disposer d’un document bien structuré, cohérent et auditable.

L’IMANOR a conçu ce référentiel sous forme d’une démarche pratique basée sur les principes de prévention, de maîtrise, de cohérence, d’amélioration et de pertinence des mesures proposées pour s’y conformer.

Les dispositions du référentiel couvrent notamment l’engagement de la direction, l’identification des risques sanitaires, les mesures de leur maîtrise, la communication et la sensibilisation, la prévention et la maîtrise des situations d’urgence sanitaire et le processus d’amélioration.

Il renferme également des bonnes pratiques sanitaires et des lignes directrices, facilitant la mise en œuvre des mesures opérationnelles requises pour protéger et rassurer le personnel, les partenaires, les clients, les sous-traitants, les fournisseurs de l’entreprise. Malgré le fait que le référentiel est créé dans le contexte du COVID-19, il est construit selon une logique de durabilité en fournissant une démarche de maîtrise des risques sanitaires adaptée à d’autres contextes sanitaires similaires.

Les dispositions de ce référentiel ajustées à tous les secteurs d’activité pourraient être intégrées totalement ou partiellement dans des démarches de management existantes concernant notamment, la santé et la sécurité au travail, la sécurité des denrées alimentaires, la qualité et les bonnes pratiques de fabrication.

Le processus d’évaluation de la conformité associé au référentiel présente suffisamment de souplesse pour une adaptation aux organismes de différentes catégories. Une évaluation concluante sur site par rapport à ce référentiel permettrait d’attribuer un certificat donnant au bénéficiaire le droit d’usage de ce nouveau label.

En dépit de son caractère volontaire, la conformité à ce référentiel renforcera la confiance et la satisfaction des partenaires institutionnels, professionnels et sociaux de l’organisme, et pourrait pour certains secteurs jugés sensibles, s’imposer comme condition nécessaire dans le cadre des processus de sélection de fournisseurs, ou d’évaluations à d’autres fins.

Source : medias24.com

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