Une infection à salmonelles a été associée pour la première fois à des tomates en Suède

Quatre-vingt-deux cas d’infection à Salmonella Typhimurium monophasique répartis au niveau national ont été confirmés en Suède, avec une date d’apparition des symptômes allant du 28 août au 29 octobre. En effet, les cas ont été répartis entre 12 comtés sur 21 en Suède, la majorité des cas s’étant déclarés au sud-ouest du pays (67%), ces derniers avaient un âge moyen de 51 ans (extrêmes : 0–89 ans) et étaient principalement des femmes (62%).

La principale analyse a montré que les petites tomates étaient la source probable. L’analyse de sous-ensembles a suggéré que les petites tomates biologiques pourraient être la principale source, mais que les tomates biologiques n’expliquaient que 60% des cas. Cet écart pourrait s’expliquer par un biais de rappel ou par la contamination de petites tomates non biologiques chez le producteur.

Les résultats de l’enquête mettent en évidence l’importance de considérer les légumes comme un vecteur possible d’agents pathogènes que l’on croyait traditionnellement associés à des produits d’origine animale. Bien qu’il n’ait pas été possible d’échantillonner les lots impliqués de tomates pour l’analyse de Salmonella, le lien épidémiologique avec les petites tomates était fort. Les échantillons de cas potentiels sont toujours en cours d’analyse par WGS. Deux autres cas ont été confirmés le 13 novembre 2019 et une enquête concernant leurs expositions est en cours.

Aucun rappel n’a été effectué car les tomates issues des livraisons en cause n’étaient plus sur le marché.

Précisant que les épidémies de salmonelles imputables aux tomates sont rares en Europe, le seul autre cas était une épidémie de Salmonella Strathcona causée par des tomates au Danemark en 2011. Ceci malgré le fait que les tomates soient une source connue d’épidémies de Salmonella aux États-Unis.

Source : Eurosurveillance.org

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