Publication du rapport annuel de 2020 sur le système européen d’alertes rapides RASFF concernant les aliments
Le système d’alerte européen RASFF (Rapid Alert System for Food and Feed), qui signale les problèmes relatifs aux produits alimentaires dans l’Union Européenne, vient de publier son rapport d’activité pour l’année 2020 (télécharger le rapport ici).
Au total, 3 862 notifications ont été recensées en 2020 contre 4 118 en 2019, soit une baisse de -6 %. Le nombre d’alertes, impliquant un risque grave pour la santé d’un produit, a augmenté de 22 % pour atteindre près de 1 400.
La plus grande catégorie de notifications concerne les contrôles officiels sur le marché (intérieur), qui sont généralement effectués chez les opérateurs commerciaux (fabricant, grossiste, détaillant, etc.). Il peut cependant y avoir d’autres déclencheurs pour une notification RASFF : les plus importants sont les autocontrôles de l’entreprise, qui ont considérablement gagné en importance en raison de l’incident de l’oxyde d’éthylène.
D’autres déclencheurs particuliers pour les notifications RASFF sont les plaintes des consommateurs et les incidents d’intoxication alimentaire.
Il existe encore un autre type particulier de notification qui a fortement émergé au cours des dernières années, identifié comme « la surveillance des médias », qui pointe principalement vers la surveillance des produits vendus en ligne, c’est-à-dire le commerce électronique.
L’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame est le problème le plus fréquemment signalé en 2020 :
Les rapports par pays d’origine sont dominés par l’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame originaire de l’Inde et les salmonelles dans la viande de volaille de Pologne. En troisième position viennent les résidus de pesticides dans les fruits et légumes de Turquie. Les aflatoxines dans les produits à base de noix et les graines en provenance de Turquie, des États-Unis, de l’Iran et de l’Argentine figurent également dans le top 10.
Comme les années précédentes, la plupart des notifications en 2020 concernaient des produits alimentaires, un faible pourcentage des notifications portant sur les aliments pour animaux (6 %) et les matériaux en contact avec les aliments (3 %).
